La chance de la littérature,c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde , elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence.
Mario Vargas Llosa

vendredi 1 juillet 2011

POEME DE YVES 1947


                            Méditation

Chaque jour tu  es de plus en plus présente.
Tu hantes mes nuits et tu me réveilles.
Pour m’exciter tu n’as pas ton pareil.
Tu exerces sur moi un pouvoir oppressant.
Tu suis l’évolution du temps,
Tantôt modéré, tantôt forte, mais jamais calme tu  es .
Pourtant je prends bien soin de toi,
Je te masse, je t’embaume, je te glace quand tu as chaud.
Mais rien n'y fait: tu es, persistante, récurrente.
Tu fais partie de ma vie, je pense même que m’aimes.
 Car tu es très attachée à moi
À cause de toi je n’ai pas une vie normalisée.
Mais tu as d’autres attraits
Tu peux être sentimentale, morale.
 À présent tu peux t’en aller.
Du mal tu en as assez fait.
Que tu seras belle quand tu auras disparu.
 Je te nomme : » la DOULEUR »
                                 Sevy de Bassirac(01/07/2011)

Contrat Creative Commons                             

9 commentaires:

  1. Bonjour, Yves.
    C'est une méditation, mais c'est aussi une belle lamentation suggestive...
    Et en poésie la douleur se partage toujours.
    Tes mots la décrivent pendant que ton illustration la crie.
    Un affranchissement qui brise ses chaînes.
    Merci beaucoup, Yves.
    En fraternité.

    RépondreSupprimer
  2. description réaliste de la douleur, celle que je connais si bien.. qui ne lâche pas pendant des mois et des mois... mais un jour elle s'apaise..
    doulour morale ou physique, quand on vit la morale on préférerait la physique, et vice versa...
    quand dire quand a va vécu les deux ensemble

    j'aime bcp cet écrit Yves

    je t'embrasse bien fort , tjs des soucis avec mon compte blogger ce qui me décourage bcp sur les blogs :-((((
    rien ne fonctionne plus comme avant ???

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir Yves,
    Oh, mon dieu Yves, que ton écrit est poignant, triste mais sublime !!!! Oh, que j'aime ton écriture. Je t'embrasse avec toute l' amitié que j'ai pour toi.

    RépondreSupprimer
  4. Yves je viens de lire ton texte et oui cette douleur qui arrive mais hélas qui tient si bien.
    Une douleur impossible à combattre elle est malheureusement plu forte que nous. Mais un jour elle dit au revoir et s'enfuit. Une douleur n'est jamais supportable mais elle peut être plus importante qu'une autre.
    Souffrir n'est pas un mot que j'écris souvent et le mot douleur n'est plus un mot que je désire ressentir.
    Alors essayons de penser à autre chose et Adieu à la douleur
    Jet'embrasse fort

    RépondreSupprimer
  5. YVES COUCOU, c'est la fête des oiseaux et des cigales .
    J'ai regardé aussi l'étape qui passe encore à Montpellier pas à NIMES!! Si tu as fait du vélo tu dois avoir soif!!! TU désires une limonade YVES ?
    BISOU

    RépondreSupprimer
  6. Yves bonjour oui je ne suis pas au top mais je fais avec. Donc pas de jardin et rien et rien.
    Tu vas bien ? BISOU

    RépondreSupprimer
  7. La douleur ! mots très touchants merci Yves !
    bizatoi

    RépondreSupprimer
  8. la douleur ,je connais ,la souffrance aussi ,rien ,ne peux les faire partir
    je ne sais pas si elles s"attenuent un jour
    cela fais partie de notre quotidien!!il faut vivre avec!!
    amitiés et merci,
    tu ecris bien!!

    RépondreSupprimer

Contrat Creative Commons
poeme de yves1947 de yves1947 est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.