POEMES

                              L’inconnue

Je ressens ta présence au-delà des sept mers.

Un baiser inédit pour le son de ta voix,

Pénétrant ton aura, je n'écoute que toi,

Comme un rêve glissant, je n'aspire qu'au mystère.

Sans ruse ni détour, sans honte ni mensonge.

Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge.

Je laisse mon esprit libre d’inquiétude,

D’un facile bonheur faisant sans seule étude.

Ou toujours l’espérance abusant ma raison,

Me montrait le chemin du bonheur dans un vague horizon.

Je m'abreuve de tes rires, je ne m'appartiens plus.

Ta silhouette élégante où s'arrête le temps.

Je te ressens si proche que je me sens si ardu.

Inconnue, tu m'enflammes, je te dis aimer et prends

Par cette perle de vie je ne m'appartiens plus,

Coule, l'âme des larmes ou s'arrête le temps.

Je te vois en secret je me sens moins perdu.

Inconnue loin de tout comme un songe : sois mon temps,

Comme une âme égarée terrassant les pourquoi.

Quand ton sourire me porte éclatant de lumière,

J’oublie  ma peur, je n'écoute que toi.

Étourdi de mirages touchant ce regard fier.

Ton regard qui tient chaud où s'arrête le temps,

Mon amour, loin de tout, je te jure : sois mon sang.

Sévy de Bassirac le 20/04/2013