La chance de la littérature,c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde , elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence.
Mario Vargas Llosa

vendredi 30 octobre 2015

POEMES




Mourir d’aimer


La mort m’enveloppe en vain de ses chants funèbres ;
mais, mon âme regarde au travers les ténèbres.
C’est toi que j’entends dans le désert et que je vois dans les nuages.
Le vent m’apporte ta voix et l’onde réfléchit ton visage ;
comme un poète errant avec une montagne de soucis.
J’ouvre chaque songe aux clartés de la nuit ;
que m’importe que tu sois partie ;
je pleure en silence.
Que m’importe que ton destin te suive ;
mon cœur rentre en somnolence.
Si j’échange mon passé ;
je verrais les choses différemment.
Dans le tourbillon du néant, mon amour emporté
a disparu de ma vie brusquement.
Je marchais seul au hasard sur les sentiers rudes ;
grisé par l’air des solitudes.
Mon imagination hantée de remords ;
                   songes nocturnes où l’on voit danser les morts.
Je veux en finir, mourir, je souffre ;
 je jetterai mon âme au fond d’un gouffre…


Sevy de Bassirac le 30/10/2015



 

4 commentaires:

  1. Yves je passe te dire bonsoir mais je viendrai avant la nuit pour te lire*
    je t'embrasse et je repasse

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  2. Yves j'aime tes lignes et il faut revivre son AMOUR tu as raison*
    tu sais le trouver n'est pas chose simple et quand on pense l'avoir trouvé on se retrouve souvent plus loin* car finalement ce n'est pas cet l'Amour que nous voulions*

    je t'embrasse fort*
    I faut se donner la force d'aimer encore et encore même si ce n'est pas bien simple

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  3. Le ressenti est fort, c'est profond et poignant, ça touche là où ça doit toucher, très belle écriture

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