L’amour,
un plaisir mortel ?
Les
jours exaltants en regrets superflus ;
redemandent
au passé les nuits qui n’en sont plus.
Au
loin, dans la nuit sonore comme un rêve presque effacé.
Je
vois pâle et triste défiler des années passées.
Passe
le temps des amours perdus.
Ici, viennent mourir les dernières amours du
monde ;
Ici,
l’âme isolée se plonge en une paix profonde.
Je
laisse mon cœur libre d’inquiétude ;
D’un
facile bonheur faisant sa seule étude.
L’amour
en est si tendre, si doux, si cruel,
si froid, si brulant, qu’on en ressent un
plaisir mortel.
La
fête de l’amour ou quelques nouveaux désirs ;
nous
pousse-t-il crédule, au sabbat du plaisir.
Tout
mon amour à vous seule destiné ;
car
c’est pour vous que je fus né.
Ta
bouche de corail, qui n’est qu’à demi close ;
exalte
de l’esprit de jasmin, d’ambre et de la rose.
Ô ! Vous à qui j’offris mes premiers sacrifices ;
muses,
soyez mes plus chères délices.
Jamais
amant, aimant mourant sur sa maitresse ;
n’a
sur des yeux plus noirs bus ta céleste ivresse.
Ici
amour pur et sacré, qui s’aiment à tout jamais ;
en
débordant de bonheur épanchent les bienfaits.
Recueillons
dans nos cœurs la promesse de s’aimer toute la vie..
Sevy
de Bassirac le 10/12/2015