La chance de la littérature,c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde , elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence.
Mario Vargas Llosa

vendredi 11 décembre 2015

POEMES



L’amour, un plaisir mortel ?

Les jours exaltants en regrets superflus ;
redemandent au passé les nuits qui n’en sont plus.
Au loin, dans la nuit sonore comme un rêve presque effacé.
Je vois pâle et triste défiler des années passées.
Passe le temps des amours perdus.
 Ici, viennent mourir les dernières amours du monde ;
Ici, l’âme isolée se plonge en une paix profonde.
Je laisse mon cœur libre d’inquiétude ;
D’un facile bonheur faisant sa seule étude.
L’amour en est si tendre, si doux, si cruel,
 si froid, si brulant, qu’on en ressent un plaisir mortel.
La fête de l’amour ou quelques nouveaux désirs ;
nous pousse-t-il crédule, au sabbat du plaisir.
Tout mon amour à vous seule destiné ;
car c’est pour vous que je fus né.
Ta bouche de corail, qui n’est qu’à demi close ;
exalte de l’esprit de jasmin, d’ambre et de la rose.
                        Ô ! Vous  à qui j’offris mes premiers sacrifices ;
muses, soyez mes plus chères délices.
Jamais amant, aimant mourant sur sa maitresse ;
n’a sur des yeux plus noirs bus ta céleste ivresse.
Ici amour pur et sacré, qui s’aiment à tout jamais ;
en débordant de bonheur épanchent les bienfaits.
Recueillons dans nos cœurs la promesse de s’aimer toute la vie..

Sevy de Bassirac le 10/12/2015

 

dimanche 6 décembre 2015

POEMES





                                                              La maladie silencieuse

Ö ! Toi douleurs sournoises, tu envahies mon corps ;
tu brises ma vie, tu fais pleurer mon cœur.
Ö ! Toi la maladie silencieuse, tu détruis ma vie.
Tu t’installes petit à petit ;
dans les cellules, tu fais ton nid
Tu ronges ma chaire et tu hantes mon esprit.
Dans beaucoup de familles, tu as causé tant de malheur ;
tu as fais beaucoup de dégâts
Tu as mis de nombreuses personnes dans un triste état :
mais de toi, je n’ai pas peur,
 jusqu’au bout je vais lutter.
Je ne suis pas homme à abdiquer..
Je sais que c’est le diable qui t’envoie
Mais, un jour ce sera la fin pour toi.
Je ne te laisserai pas détruire ma vie,
 me priver de ma famille, de mes amis.
 Bientôt, tu vas rejoindre les flammes de l’enfer.
 Voila ce qui t’attends Mr le cancer ;
tu ne posséderas pas mes jours, mes nuits,
mon corps, mon esprit.
Pour tous ceux qui sont atteint de cette maladie ;
malgré les contraintes de la chimio, des rayons, la vie continue.
Ne baissez pas les bras : positivez…

Biscaras yves le 06/12/2015

 


lundi 9 novembre 2015

POEMES




Rêves Etoilés

Le jour succède au jour et mon cœur se glace ;
c’est un dernier rêve d’amour et rien ne t’efface.
                                 Devant les miroirs qui se troublent et pleurent ;
les ténèbres seules demeurent.
Amour, c’en est fini des angoisses et des désastres ;
recueillons dans nos cœurs la promesse des astres
J’élève les yeux vers la voute azurée ;
où nagent les planètes dans le ciel étoilé.
Sous le voile blanc de la beauté mortelle ;
je l’aperçois et je crie qu’elle est belle.
Lorsque je t’ai rencontré j’ai connu l’espérance ;
je croyais au bonheur et oubliais la souffrance
Toi qui de la vie enfanta l’harmonie ;
ö ! Dieu c’est seul qu’implore mon génie .
A l’entour de la nuit endorme l’ordre des choses ;
sous ses frissons fugaces de ses métamorphoses.
Loin des niais préjugés que l’erreur déifie ;
tu es couvert du bouclier de la philosophie.
Loin du monde démoniaque un soir mystérieux ;
ta mélodie mélancolique dans les divins milieux ;
d’un chant très profond de tristesse.
Elle va pleurante comme une âme en détresse.
Où toujours l’espérance abusant de la raison !
Me montrait le bonheur dans un vague horizon.
Te voilà revenue dans mes rêves étoiles.
Quelquefois seulement quand mon âme est oppressée.
Bel ange aux yeux bridés, aux paupières voilées ;
je sens mon cœur déborder ma pensée.
C’est bien moi ce fou cet insensé sublime ;
je ne suis qu’un poète meurtri que les rêves raniment ;
qui cherche sans cesse le chemin qui conduit au bonheur…

                                         Sevy de Bassirac le 09/11/2015




vendredi 30 octobre 2015

POEMES




Mourir d’aimer


La mort m’enveloppe en vain de ses chants funèbres ;
mais, mon âme regarde au travers les ténèbres.
C’est toi que j’entends dans le désert et que je vois dans les nuages.
Le vent m’apporte ta voix et l’onde réfléchit ton visage ;
comme un poète errant avec une montagne de soucis.
J’ouvre chaque songe aux clartés de la nuit ;
que m’importe que tu sois partie ;
je pleure en silence.
Que m’importe que ton destin te suive ;
mon cœur rentre en somnolence.
Si j’échange mon passé ;
je verrais les choses différemment.
Dans le tourbillon du néant, mon amour emporté
a disparu de ma vie brusquement.
Je marchais seul au hasard sur les sentiers rudes ;
grisé par l’air des solitudes.
Mon imagination hantée de remords ;
                   songes nocturnes où l’on voit danser les morts.
Je veux en finir, mourir, je souffre ;
 je jetterai mon âme au fond d’un gouffre…


Sevy de Bassirac le 30/10/2015



 

lundi 12 octobre 2015

POEMES


Amour secret

Ô ! Toi à qui j’offris mon premier amour ;
quand je te regardais, je découvris des merveilles.
Tu m’avais promis de m’aimer tous les jours.
Je pense aux nuits d’amour sans sommeil.
                                                    Ô ! Toi la fille que j’ai tant aimée ;
où es-tu maintenant.
Depuis que tu es partie j’ai le cœur brisé ;
J’ai l’âme vide, je suis seul à présent ;
mais, je t’aimerais même contre le destin.
Ah ! Si je pouvais reculer le temps ;
tu serais près de moi chaque matin.
 Chaque semaine, chaque jour,
 J’invoquerai le dieu de l’amour ;
pour que tu reviennes dans mes nuits étoilées.
Toi, la fille aux yeux d’azur, aux paupières voilée.
Au loin, je vois une beauté naturelle ;
le temps de l’apercevoir, de crier : c’est elle.
Elle revient dans ma triste vie porter la lumière à mon cœur.
Lumière, charmant rayons qui fait mon bonheur.
Étrange histoire d’amour gardée secrète.
Éphémère prestige céleste donnait aux poètes…


Sevy de Bassirac le 12/10/2015

 
Contrat Creative Commons
poeme de yves1947 de yves1947 est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.